Publié le 08/07/2019
La qualité d’un bois de chauffage se vérifie à son pouvoir calorifique, c’est-à-dire à la chaleur qu’il produit en brûlant, à la longévité de sa combustion ou encore aux résidus qu’il génère une fois consumé. Selon l’essence du bois ou son humidité, ces critères varient et influencent les performances de votre appareil de chauffage. Quel est le meilleur bois de chauffage pour obtenir une combustion de qualité dans une cheminée ou un poêle ?
Avec une cheminée ou un poêle, le chauffage au bois offre de nombreux atouts ; respectueux de l’environnement, économique, il est également performant et diffuse une chaleur douce et agréable. Encore faut-il choisir un bois de chauffage de qualité pour se chauffer. En effet, selon l’essence choisie, la combustion sera plus ou moins longue, dégagera plus ou moins de chaleur et produira une quantité variable de cendres. Concrètement, pour la même quantité de bois, selon l’arbre dont il provient et son taux d’humidité, les performances de votre appareil de chauffage peuvent varier.
Pour aider les consommateurs à mieux s’y retrouver, on classe les essences de bois selon la chaleur qu’elles produisent pour une quantité de poids donnée : on parle de pouvoir calorifique. Plus le pouvoir calorifique du bois est élevé, plus il produira de chaleur. Les essences se classent en trois groupes, G1, G2 et G3, selon leur masse volumique et leur capacité à provoquer des étincelles durant la combustion :
Les essences de la catégorie G1 sont les plus recommandées pour alimenter un appareil de chauffage au bois car elles offrent le meilleur pouvoir calorifique. Mais la qualité de votre bois de chauffage dépend d’autres critères, comme son degré de séchage. Un bois bien sec brûle plus facilement, offre un meilleur pouvoir calorifique et limite les émanations de fumées qui peuvent apparaître quand le bois est trop humide. On distingue trois classes d’humidité pour le bois de chauffage :
Ce critère est essentiel pour la qualité de la combustion. À titre d’exemple, le PCI (pouvoir calorifique inférieur) d’une bûche à 20 % d’humidité est de 3915 kWh/t. Quand son taux d’humidité est de 55 %, son PCI chute à 1898 kWh/t.
En plus d’acheter des bûches ou des pellets de qualité, les stocker dans un endroit bien sec et abrité est essentiel pour préserver leurs performances.
Parue sur : www.lenergietoutcompris.fr